Chaque année, le 30 septembre marque la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, un jour important pour les communautés autochtones et toutes les personnes vivant au Canada.
Centraide United Way voit dans la réconciliation une occasion d’honorer les peuples autochtones de ce pays et de renforcer notre engagement envers eux. Notre cheminement vers la réconciliation nous amène à écouter, à apprendre et à désapprendre de façon continue; à réfléchir à la relation que nous entretenons avec les peuples autochtones; à collaborer avec les communautés et les organisations autochtones dont les objectifs ou le travail recoupent les nôtres; et à faire place au leadership, aux voix et à la participation autochtones dans tous les aspects de notre organisation et du réseau Centraide United Way.
Dans le cadre de ce processus, nous mettons en place des méthodes de travail, des modes de connaissance et des façons d’être qui tiennent compte des perspectives autochtones dans le développement de notre réseau Nous nous efforçons de fournir des services et des programmes adaptés aux besoins des communautés autochtones. Par exemple, le service 211 offre une aide à la navigation personnalisée en 17 langues. Le 211 Saskatchewan offre aux membres des Premières Nations, Inuits et Métis des services et l’accès à des ressources reflétant les spécificités culturelles de ces groupes. Quant au 211 Ontario, il propose un vaste éventail de programmes et de services axés sur les besoins des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis en matière de counseling, de santé, d’aide juridique, d’éducation et d’intervention de crise. De son côté, United Way Calgary and Area contribue à la création d’espaces positifs pour les communautés autochtones du monde entier grâce à son Planet Youth Model. Quant à United Way Winnipeg, il soutient le projet Rassembler (Huddle), un espace sécuritaire pour les jeunes autochtones de 12 à 29 ans, où sont offerts des services de santé gratuits, sécuritaires sur le plan culturel et tenant compte des traumatismes dans une ambiance décontractée.
Nous savons, en tant que réseau pancanadien de chefs de file du développement social, que ce travail exige du temps, des efforts et de l’engagement. Nous savons qu’il s’agit d’un cheminement qui nous demande d’écouter, d’apprendre et de désapprendre. Un cheminement qui nécessite de surcroît des conversations inconfortables Cette démarche n’en est pas moins essentielle pour garantir un avenir plus équitable à tous les peuples autochtones, et nous sommes pleinement engagés à poursuivre nos efforts dans cette voie.