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J'ai acquis de nombreuses compétences grâce au bénévolat, cela m'aide à créer des réseaux et à garder mon cerveau actif. Pour moi, cela n'a été que bénéfique. Je le recommande !
J'ai commencé à consommer des drogues dures dans ma vingtaine, puis je suis allé à l'université pour obtenir un diplôme en études communautaires. À cause de ma consommation de drogue, j'ai fini par vivre dans la rue pendant plusieurs années après avoir obtenu mon diplôme. J'utiliserais toujours toutes les ressources disponibles, comme les banques alimentaires, les refuges et les centres de jour. C'est donc de ce point de vue que je me suis familiarisée avec Centraide.
Dans une banque alimentaire, j'ai noué un véritable lien avec une personne qui y travaillait. Elle était tellement aimante et attentionnée et ne portait jamais de jugement. Il est devenu un lieu de réconfort. Je voulais juste y aller et parler.
Mais je donnais aussi des coups de main tout le temps, pour les programmes extrascolaires et la préparation des repas, par exemple. C'est une affaire de famille. Ma mère s'est portée volontaire, ainsi que sa sœur. Je l'ai fait tellement de fois que je ne me souviens pas de toutes. Cela me fait du bien, c'est la première raison pour laquelle je le fais - juste la joie que je ressens de la part des personnes avec lesquelles j'interagis, que j'ai fait quelque chose pour qu'elles se sentent mieux. Lorsque j'étais à l'université, j'ai travaillé dans le cadre d'un programme de justice réparatrice pour les jeunes délinquants. Quatre ou cinq de ces enfants m'ont écrit des lettres de remerciement pour les avoir aidés. J'en suis vraiment fier.
Je lutte contre la dépression. Je serais peut-être mort aujourd'hui si je ne m'étais pas porté volontaire. Souvent, le volontariat m'a obligé à me lever et à sortir. Lorsque j'avais une obligation, je la respectais, même si je consommais de la drogue. Si vous n'avez que du temps à perdre, pourquoi ne pas le donner ? Les besoins sont plus que suffisants. Faites ce que vous pouvez. Peut-être n'avez-vous jamais fait de bénévolat et ne vous rendez pas compte à quel point il est bon de donner plutôt que de recevoir.
Beaucoup de gens ont peur de faire du bénévolat, mais nous pouvons surmonter cela grâce à la communication, en tendant la main et en parlant à quelqu'un que vous ne connaissez pas. Un sourire fait beaucoup. La langue n'a pas d'importance - c'est ce qui est dans votre cœur qui compte.
Aujourd'hui, j'ai un endroit où vivre et je ne suis plus un consommateur de drogues dures. J'ai 62 ans et je suis en vie. C'est donc une réussite. J'ai peut-être eu une vie difficile, mais je ne la considère pas comme telle. C'est juste ma vie.
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