La Grande Prairie Palliative Care Society offre des soins de fin de vie à domicile, dans les hôpitaux, dans des maisons de retraite et des centres de soins palliatifs. L’organisme a reçu des fonds du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés pour son projet Virtual Care Community, qui prête des tablettes électroniques (iPad) à des aînés pour leur permettre de demeurer en contact avec leurs amis et les membres de leur famille pendant la pandémie. Le projet a aussi aidé les membres du personnel à entrer en contact avec les familles des aînés afin de répondre à leurs questions et de coordonner les services entre les divers organismes.
Maintenir des liens avec les proches est devenu encore plus difficile et d’autant plus important pendant la pandémie de COVID-19. Grâce à ce programme, 310 aînés ont pu recourir au programme de prêt de tablettes pour demeurer en contact avec les membres de leur famille et leur communauté.
« Quand mon père était au centre de soins palliatifs, on nous a proposé d’utiliser une tablette pour qu’il puisse communiquer avec les membres de sa famille qui vivent loin. Lorsqu’ils nous ont apporté la tablette, ils nous ont montré toutes les fonctions dont nous pouvions nous servir.
On nous a donné une adresse courriel et un compte pour service infonuagique qui était relié au numéro de chambre de mon père. On nous a dit de nous en servir comme nous le souhaitions étant donné que l’appareil serait réinitialisé lorsque nous aurions fini de l’utiliser. Ils nous ont encouragés à prendre des tonnes de photos et de vidéos étant donné que l’appareil était configuré pour les téléverser dans le nuage et que nous pourrions tous y accéder et les partager pendant de nombreuses années.
Ils nous ont montré comment créer un groupe de discussion avec les membres de la famille et nos amis les plus proches pour pouvoir leur donner des nouvelles et partager de beaux souvenirs. Ils nous ont aussi montré leur site Web pour obtenir plus d’information.
Cela m’a été très utile, car je tenais à savoir à quoi m’attendre, ce qui était normal et ce qui ne l’était pas. J’ai appris à me familiariser avec la respiration de mon père et comment celle-ci évoluerait. Cette information s’est avérée précieuse quand il a commencé à émettre ce que l’on qualifie de “râle du mourant”; comme je savais de quoi il s’agissait, je n’ai pas eu peur. Je savais que c’était normal. Nous communiquions via FaceTime avec les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants lorsque mon père était éveillé.
Son seul frère encore vivant s’est branché sur FaceTime depuis Vancouver puisque son état de santé ne lui permettait pas de venir le voir. Ça a probablement été la chose la plus difficile et la plus belle que nous ayons faite pendant cette courte période. Je ne trouve pas les mots pour décrire la gentillesse, l’affection et le soutien dont nous ont entourés, au centre de soins palliatifs, les membres du personnel et les dames de la Grande Prairie Palliative Care Society. Ces deux groupes qui travaillent de concert nous ont apporté affection et sérénité pendant nos heures les plus sombres. »